Les chantiers de l’année 2019 pour le secteur de la sécurité privée

L’État est bel et bien décidé à entamer les chantiers primordiaux pour rendre la filière de la sécurité plus forte. Du moins, c’est ce qui est ressorti du discours de Christophe Castaner le 18 décembre 2018 à Paris. Au cœur de ces évolutions figurent les questions du périmètre d’intervention des agents, la fusion entre le Snes et l’USP, la suppression de la taxe CNAPS ou encore la formation.

Le périmètre d’intervention des agents de sécurité.

Comme les récents sondages ont pu le révéler, le secteur de la sécurité a su faire ses preuves et est rentrée dans « une sorte d’ère de la maturité et de la confiance » vis à vis de l’opinion publique.

Ce constat doit donc mener à s’interroger sur le périmètre d’intervention des agents de sécurité, notamment sur la voie publique et aux abords immédiats des sites qu’ils sécurisent.

Fusion Snes-USP.

Premier chantier de taille de l’année 2019, la fusion entre le SNES et l’USP a pour but d’unifier le secteur de la sécurité privée et de préparer au mieux la filière de la sécurité privée afin de relever le défi de taille qui l’attend en 2024 lors des Jeux Olympiques.

Taxe Cnaps.

La taxe Cnaps, poids conséquent sur la rentabilité des entreprises de sécurité privée sera supprimée au 1er janvier 2020, 2019 sera donc la dernière année de paiement de la dudit taxe.

Cette réforme importante a pour but de renforcer l’attractivité des métiers de la sécurité.

Formation.

Ce n’est un secret pour personne, la formation des personnels est, malgré des efforts conséquents, toujours le maillon faible du secteur ; c’est pour cela qu’elle fait parti de l’un des enjeux majeurs de l’année 2019.

Mettre en oeuvre le MAC et contribuer à la montée en compétences des agents de sécurité permettra à la fois de s’appuyer sur un secteur fiable et solide mais en résultera aussi une hausse des salaires.

Le secteur de la sécurité privée est en constante évolution et bien d’autres batailles vont être menés en 2019 notamment le « réseau de confiance » des directeurs de la sûreté, le partenariat avec le secteur privé, la garantie financière et la surveillance armée, que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises.

Partager