Sécurité privée : Quand l’humain et la technologie font équipe

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À l’heure des centres commerciaux hors normes, les agents de sécurité qui doivent surveiller clients, employés et fournisseurs sont souvent dépassés par l’ampleur des responsabilités qui les incombent. La technologie vient aujourd’hui aider les professionnels de la sécurité afin qu’ils soient les plus efficaces possible, à condition que l’humain reste aux commandes.

L’agent de sécurité rassure le client

Ces dernières années, le secteur de la sécurité a su asseoir sa crédibilité en démontrant ses compétences face aux tragédies qui ont frappé la France, à tel point que 75% des Français se sentent rassurés par la présence d’un agent de sécurité, notamment dans les centres commerciaux.

Afin de répondre au challenge sécuritaire des années à venir, la digitalisation des process sera essentielle, mais la dimension humaine restera impérative. En effet, pour se démarquer des points de vente en ligne, l’agent de sécurité doit s’inscrire dans la stratégie du point de vente physique.

Les missions du professionnel de la sécurité ont et vont bien évidemment évoluer, et c’est pourquoi il faudra compter sur une solution mixte de technologie et d’humain, qui permettront non seulement d’avoir une action préventive mais aussi d’analyse des situations de danger. Nous pensons par exemple à l’intelligence artificielle qui pourra d’ici peu détecter des comportements suspects grâce à des images de vidéosurveillance, et à l’agent qui analysera les données récoltées afin d’identifier l’acte illicite.

Lutter contre la démarque inconnue

La démarque inconnue représente aujourd’hui une perte de 3,5 milliards d’euros chaque année pour les distributeurs français (selon une étude du Global retail theft barometer menée par Checkpoint system).

Bien que les grandes surfaces embauchent des agents de vidéosurveillance à plein temps, ceux-ci ne peuvent surveiller que 6 écrans en même temps, laissant donc des angles morts. D’autant plus que les malfaiteurs agissent souvent en bandes créant des diversions.

Quant aux surfaces de moins de 2500 m2, cela est moins rentable pour elles d’embaucher un agent que de fermer les yeux sur le vol.

Par ailleurs, le vol ne représente qu’un tiers de la démarque inconnue. Les deux autres tiers étant les employés et les fournisseurs.

D’autant plus qu’avec les nouveaux modèles de transit de livraison, imposés par Amazon, la marchandise doit passer d’une plateforme à l’autre de façon efficace, rapide et sécuritaire.

Là encore, la technologie vient renforcer la force de frappe de l’humain grâce à la RFID, qui permet de tracker la marchandise le plus efficacement possible.

De plus en plus de distributeurs ont mis en place un poste de Risk Manager qui permet d’avoir une vision globale des problèmes de sécurité, afin de mieux les anticiper et donc les éviter.

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